Notre ami Israël Shahak nous a fait parvenir une critique très vive des positions d’Irène L. Gendzier exprimées dans sa préface au livre de Noam Chomsky sur le Proche-Orient. Il ne s’agit nullement d’une attaque personnelle, mais, comme l’écrit I. Shahak, d’une critique de tous ceux qu’il considère, lui, comme sionistes déguisés. D’où l’intérêt de la polémique.

Le texte en question d’Irène L. Gendzier n’est pas connu des lecteurs français. Nous lui avons demandé de le résumer, ce qu’elle a bien voulu faire : nous publions ci-après le texte. Le prochain numéro de Khamsin contiendra la réponse d’Irène L. Gendzier à Israël Shahak, et aussi une prise de position de Fuad Faris et de Sami Khatib sur cette même question.

Résumé de la préface d’Irène L. Gendzier au livre de N. Chomsky « La Paix au Moyen-Orient ? » (Panthéon Books, N Y, 1974. Publié en France sous le titre : Guerre et Paix au Proche-Orient, Belfond, Paris, 1974. L’édition française ne comporte pas la préface d’Irène L. Gendzier, objet de la polémique.)

(Le résumé ci-dessous suit la division en trois parties du texte original. Les pages citées font référence à l’édition américaine.)

Position du problème (p. IX-XVIII)

Les Israéliens et les Palestiniens sont les premiers concernés par le conflit israélo-arabe, encore qu’il faille le relier à l’ensemble du problème israélo-arabe et aux rapports entre les Etats-Unis et l’U.R.S.S. Pour les Occidentaux, le point de vue palestinien et arabe qui identifie Israël à la tradition coloniale des pays européens semble une distorsion par rapport à ce qu’ils considèrent, eux, comme l’aventure unique de pionniers, due à une nécessité historique. Pour les Palestiniens et les Arabes, ce refrain des soutiens d’Israël, c’est-à-dire son existence nécessaire à cause de l’antisémitisme et de l’Holocauste, ne correspond absolument pas à leur propre compréhension des événements. Il y a une autre distinction à faire entre les soutiens occidentaux de l’Etat d’Israël, spécialement aux Etats-Unis, et les Israéliens. Les sionistes occidentaux, et américains en particulier, ont tendance à considérer Israël d’une manière anhistorique. Israël est vu comme le symbole du judaïsme et de la survivance du monde juif ; comme une confirmation des commandements bibliques et d’expériences horribles de siècles d’histoire. Cette position interdit toute critique de l’Etat qui, pour certains, n’est que la mauvaise expression de leur culpabilité faite d’indifférence ou d’ignorance pendant la Seconde Guerre mondiale. Bien que l’on ne puisse oublier les profondes conséquences de la Seconde Guerre mondiale sur le monde juif et les événements en Palestine, « la définition d’Israël, qui justifie toute sa politique par le souvenir de l’Holocauste, ni n’honore ceux qui sont morts ni ne protège ceux qui vivent » (p. XI). Mais les Arabes n’ont pas la même expérience que les Européens des racines du sionisme, et on ne peut expliquer l’attitude des uns par référence à celle des autres. C’est pourtant un amalgame que font fréquemment les observateur occidentaux qui identifient l’antagonisme des Arabes envers Israël à l’antisémitisme européen.

Il faut considérer la différence de nature entre les perceptions sionistes et israéliennes des relations entre sionistes et Arabes palestiniens. Pour l’« establishment » et pour certains faucons avoués, de même que pour les dissidents, les racines du conflit actuel sont moins complexes qu’elles n’apparaissent dans le monde « occidental », spécialement aux Etats-Unis. La haine produite par la discussion sur le conflit, aux Etats-Unis, est symptomatique des termes dans lesquels on le présente : c’est la résurgence de l’antisémitisme qui oppose les Arabes à Israël. Ce contexte empêche toute appréhension rationnelle du conflit et réduit toute critique contre Israël à de l’anti-sémitisme. En voici deux exemples : celui de N. Podhoretz, éditeur de l’influente revue Commentary, qui proclame que l’impartialité (« even handedness ») et l’antisionisme sont au fond des appels au massacre des Juifs ; et les auteurs de Nouvel Antisémitisme, A. Foster et E. Epstein, pour qui toute critique à Israël, surtout quand elle vient de la gauche, n’est qu’un appel ” à la liquidation d’Israël ” (p. XIV-XV). D’autres exemples dans la presse américaine ne font que confirmer cela. En Israël, un Harkabi est au contraire capable de déclarer publiquement : « Les Juifs ont toujours considéré que la terre leur appartenait ; mais en fait elle appartient aux Arabes ; j’irai plus loin : je dirai que les sources profondes du conflit résident en Israël même, chez les Juifs » (p. XVI).

Et Dàyan, en 1973, dans un discours à l’Institut israélien de technologie de Haïfa, tenait à rappeler à son auditoire que « les villages juifs sont construits sur les villages arabes. Vous ne savez même pas le nom de ces villages arabes, et je ne vous en blâme pas puisque aucun livre de géographie n’existe. Ils n’existent pas plus que les villages arabes » (p. XVI). A noter cependant que ni Dayan ni Harkabi n’ont fait semblables remarques dans leur tournée aux Etats-Unis : « Si l’on souhaite préserver une conception de l’histoire d’Israël dans laquelle les Palestiniens apparaissent comme le démon, il faut nécessairement camoufler une partie de la vérité. C’est précisément cette sorte de caricature qui domine l’approche américaine du conflit » (p. XVIII). Ce point de vue ne rend pas seulement sourd aux revendications palestiniennes, il met en doute la réalité nationale palestinienne. Il ne serait pas correct d’admettre que les officiels israéliens ont publiquement une autre attitude. Le gouvernement de Golda Meir et combattait les Palestiniens et niait leur existence. Pourtant, un personnage de I’« establishment » comme A. Eliav peut écrire : « Nos relations avec les Arabes palestiniens forment l’élément le plus important de nos relations avec l’ensemble du monde arabe » (p. XVIII), à remarquer en comparaison à ce que l’on dit aux Etats-Unis.

Israël, les Arabes et la politique américaine (p. XVIII-XXXI)

Les conséquences d’une appréhension limitée du conflit aux Etats-Unis ne permettent pas de comprendre la continuité de la lutte au Moyen-Orient; la guerre d’octobre 1973 a surpris les. Américains. Ils l’ont interprétée comme l’expression de la nature irrationnelle du conflit ou comme une nouvelle catastrophe. Ils n’ont pas fait de liaison entre 1973 et les événements depuis 1967. En fait, la guerre de 1967, conçue comme une « victoire », contenait en germe sa propre défaite. La conquête de la rive ouest, de la bande de Gaza, amenait, Israël à contrôler ce qui avait été le territoire du mandat palestinien en 1922. Israël gouvernait une population de plus d’un million de Palestiniens et la question de la politique à adopter envers eux rejoignait celle plus familière des relations palestino-israéliennes. Dayan, ministre de la Défense, prônait en 1973 une totale intégration économique, alors que P. Sapir, ministre des Finances, préconisait une présence palestinienne minimale en Israël et dans tout l’Etat hébreu, considérée comme une position des « colombes ». La politique de Galili, d’annexion pure et simple, était pratiquement la politique du gouvernement au moment de la guerre d’Octobre. L’occupation de la rive ouest et de la bande de Gaza était libérale pour l’establishment israélien, encore qu’ils eurent le désagrément d’y trouver un profond soutien à l’O.L.P, après la guerre de 1973. Ceux des Israéliens en désaccord avec la politique du gouvernement qui se sont sans cesse opposés à ce genre d’occupation ont été inefficaces.

Il faut comparer la situation de ceux que l’on appelle les Arabes israéliens à celle des Palestiniens dans les territoires occupés. Les libéraux israéliens et leurs homologues américains décrivent favorablement la situation de ces Arabes israéliens (au nombre de 400 000) sans faire mention des réglementations, des lois d’urgence de 1949, des lois d’exception de 1945, et des expropriations de terres en 1947-1948 et après. Cela ne saurait constituer un modèle pour les Palestiniens des territoires occupés. A remarquer également que la majorité des Palestiniens est restée sur ses terres en, 1967, à l’inverse de la situation antérieure qui vit l’exil de 7 à 800 000 personnes.

Après 1967 l’occupation temporaire devint permanente, la répression produisit la résistance. L’occupation israélienne aggrava la situation économique et politique et provoqua de vives tensions dans la politique arabe d’Israël. L’émigration soviétique vers Israël était ressentie comme une provocation contre les Juifs orientaux (plus de 60 % de la population) et a fait ressortir le statut privilégié dés Juifs européens aux dépens des Juifs sépharades et des Palestiniens. Les effets de l’inflation montrèrent l’étroite dépendance d’Israël vis-à-vis des Etats-Unis sur le plan financier comme militaire. La politique américaine au Moyen-Orient n’était pas monolithique dans son soutien à Israël, mais la guerre d’Octobre, preuve de l’augmentation des effectifs militaires en Egypte et en Syrie, et les effets de l’embargo sur le pétrole obligèrent les Etats-Unis à reconsidérer leurs priorités au Moyen-Orient. La dépendance des Etats-Unis, du Japon et de l’Europe vis-à-vis du pétrole du Moyen-Orient avait pour résultat des initiatives autonomes de nombreuses nations à l’égard des pays arabes. La fragilité de l’O.T.A.N. apparut clairement. Dans ce nouvel échiquier, Israël exprima ses craintes d’un changement dans la politique américaine. En fait, la politique américaine ne changea pas, quoique le nombre de ses alliés augmentât et que le « planning » des Etats-Unis fût probablement modifié. Alors qu’Israël était censé représenter le « plus vieil intérêt direct » des Etats-Unis au Moyen-Orient, le pétrole devenait un point critique de la politique américaine depuis la Seconde Guerre mondiale. Bien que la tentative d’établir des pactes du genre de l’O.T.A.N. ait échoué, les Etats-Unis continuaient à soutenir la Jordanie, l’Arabie Saoudite, la Turquie et l’Iran en même temps qu’Israël. Entre 1948 et 1973, l’appréciation américaine du potentiel militaire israélien changea. Ce changement devint plus prononcé après 1967. La guerre d’Octobre affecta l’amplitude de la dépendance à l’égard des Etats-Unis et amena à reconsidérer Israël dans sa propre optique stratégique dans la région. Deux problèmes surgirent, dont l’un particulièrement vital pour les intérêts américains : le golfe Persique a une grande importance dans la politique américaine, qui se manifeste par l’augmentation de la vente d’armes à l’Arabie Saoudite, à l’Iran et au Koweït. Alors que la crise arabo-israélienne continue à préoccuper les politiciens américains, elle est moins un sujet intrinsèquement important qu’un facteur dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient, dans la mesure où cette crise pourrait menacer les intérêts américains dans la région et aboutir à une confrontation avec les Soviétiques.

Les Palestiniens ont émergé en tant que force effective dans ces dernières années (1967-1973). L’O.L.P., sous la nouvelle direction d’Arafat, a rassemblé tous les groupes. Malgré leurs divergences d’orientation politique et leurs analyses différentes de la situation au Moyen-Orient, ils étaient tous pour la restauration des droits des Palestiniens et une plus grande indépendance dans l’action. Le caractère révolutionnaire de ces groupes les a fait s’opposer aux gouvernements arabes qui se sont trouvés coincés entre la nécessité de soutenir la cause palestinienne et la peur que l’O.L.P. ne mine leur propre stabilité. Septembre 1970 a été une période critique pour l’O.L.P. à cause de la guerre civile en Jordanie. En Israël, l’idée jaillit d’une entité autonome palestinienne, mais, sans soutien suffisant, elle s’évanouit, l’idée d’un Etat fut rejetée par l’O.L.P. La situation devint différente après 1973. La guerre d’Octobre a changé la situation de l’O.L.P., de même que l’efficience des gouvernements arabes vis-à-vis d’Israël et la nature de la diplomatie américaine dans la région. L’U.R.S.S. et quelques Etats arabes encouragèrent l’O.L.P. à aller à Genève. Et l’idée d’un Etat palestinien est le sujet des débats intenses au sein de l’O.L.P., susceptibles d’entraîner de profonds changements en Israël, en Jordanie et chez les Palestiniens eux-mêmes.

Binationalisme et mandat palestinien (p. XXXI-XXVI)

Y a-t-il eu une alternative au conflit israélo-palestinien dans les premières années du mandat, avant l’indépendance ? Les traités secrets, les déclarations publiques faites avant, pendant et après la Première Guerre mondiale eurent pour résultat le partage de l’Empire ottoman et l’établissement des mandats. Le traité Sykes-Picot, la correspondance Hussein Mac-Mahon et la déclaration Balfour furent les plus importants accords entre impérialistes dans cette région. Us confirmaient la présence de la Grande-Bretagne et de la France comme grandes puissances au Moyen-Orient. Mais la situation d’après-guerre fut autre qu’elles ne l’avaient escompté. Les mouvements nationalistes naissants, quoique liés aux stratégies impérialistes, étaient décidés à acquérir leur indépendance. En Palestine, le mandat britannique, fondé sur la déclaration Balfour, s’établit avec difficulté, dans une population composée pour 91,3 % d’habitants arabes et 9,7 % d’habitants juifs. En 1936, cependant, le caractère démographique de la Palestine changeait. On en était à 70,5 % d’habitants arabes et 29,5 % d’habitants juifs. Deux problèmes devinrent aigus : l’émigration et la vente des terres à la communauté sioniste. Bien plus encore, la différence entre les communautés arabe et juive était frappante. Tandis que celle-ci était homogène, bien organisée et idéologiquement unifiée, la première était très divisée, dirigée par une hiérarchie réactionnaire et féodale, et opposée violemment au mandat.

Certains sionistes et dirigeants arabes tentèrent de traiter directement entre eux dans leur propre intérêt. Weizmann essaya de négocier avec Abdullah de Transjordanie, qui acceptait le transfert des Palestiniens sur son territoire en même temps que le capital juif. Les Britanniques répugnaient à autoriser de tels arrangements, à permettre de telles discussions entre Weizmann et Zaghlul, pacha d’Egypte. Pour Weizmann et d’autres dirigeants sionistes, cependant, il n’y avait pas de choix réel entre le soutien arabe et le soutien britannique. La Grande-Bretagne était un élément essentiel de l’établissement et de la viabilité du mandat. L’intérêt des dirigeants arabes ne fut jamais identique à celui des Palestiniens. Il était évident que les sionistes étaient plus à même de discuter avec les dirigeants arabes non palestiniens plutôt qu’avec les Palestiniens, dans la mesure où pour les premiers leurs terres n’étaient pas en cause. Pour les Palestiniens, les perspectives étaient sombres. Au contraire des mandats en Syrie, au Liban, en Irak et en Egypte, tous pays susceptibles de négocier d’éventuels traités d’indépendance, les Palestiniens étaient restreints par les engagements britanniques de la déclaration Balfour. Cependant, la Grande-Bretagne, selon son intérêt, soutenait tantôt les sionistes tantôt les Palestiniens. La Seconde Guerre mondiale modifia la situation pour l’ensemble des partenaires et la Grande-Bretagne devint plus conciliante avec les Palestiniens et les Arabes, s’efforçant de conserver leur appui, tandis que les sionistes s’acharnaient à atteindre leurs buts sous la pression et la révélation de ce que fut la politique nazie. Le programme Biltmore de 1942 proclamait le but sioniste d’un Etat.

Alors que tous les sionistes ne pensaient pas en termes d’Etat, tous, à quelques exceptions près, étaient d’accord pour créer une majorité juive en Palestine. Encore que la majorité des sionistes croyaient, de leur point de vue, que leurs intérêts n’étaient pas incompatibles avec ceux des Palestiniens. A différentes époques, des hommes tels que Buber, Magnes, Kalvarisky, Smilansky, Arlosoroff, Weizmann et Ben Gourion soutenaient le binationalisme ; de même des partis comme Hashomer Hatzair et Mapaï, parmi d’autres cercles de gauche. Mais les partisans du binationalisme n’étaient en fait qu’une minorité. Les groupes comme Brit Shalom, Kedma Mizraha et la Ligue pour le rapprochement et la coopération entre Juifs et Arabes reflétaient les objectifs binationalistes, mais n’avaient pas d’influence politique. Ils adoptèrent des structures politiques qui garantissaient le principe de non-domination d’une communauté sur l’autre. Avec le temps, de nombreux partisans du binationalisme abandonnèrent leurs points de vue. Ben Gourion, en Ï936, déclara que la paix avec les Arabes était nécessaire seulement pour atteindre « l’accomplissement plein et absolu du sionisme » (p. XLI). Parmi les Palestiniens, beaucoup étaient sceptiques sur la réalité du soutien au binationalisme dans la communauté sioniste, mais certains adoptaient néanmoins ses objectifs. En 1940-1941, Adil Jabr, membre du conseil municipal de Jérusalem, proposa une Palestine binationale, tandis qu’en 1946 un accord sur la coopération et l’aide mutuelle fut signé par Falastin al Jadida et la Ligue pour le rapprochement et la coopération entre Juifs et Arabes. Fauzi al Husseini signa pour le groupe palestinien. Un véritable soutien de la part des Palestiniens faisait défaut ; en fait, aucune des deux communautés n’adopta le binationalisme. II semble qu’il fut exploité par les dirigeants sionistes à certaines époques où il paraissait utile, c’est-à-dire quand un conflit entre communautés juive et palestinienne éclatait, ou quand la minorité juive était encore faible. Si l’optique des sionistes était de devenir une majorité et un Etat, le binationalisme ne pouvait représenter qu’une diversion temporaire et dangereuse. Le Seconde Guerre mondiale et le programme de Biltmore en 1942 faisaient tout disparaître sauf l’idée de l’Etat pour la plupart des sionistes et le parti Mapaï et son dirigeant Ben Gourion. Rétrospectivement, l’idéal aussi bien que l’analyse des raisons de l’échec du binationalisme constituent une leçon.

On ne peut revenir aux jours d’avant 1948, ainsi que l’ont démontré la guerre de 1967 et ses conquêtes. Plus tard, en 1973, la situation a encore changé au Moyen-Orient. Certaines réalités doivent devenir des préalables à toute paix, et la plus importante est que Palestiniens et Israéliens doivent survivre, mais pas aux dépens les uns des autres. Il faut tout autant reconnaître la légitimité de l’autodétermination palestinienne que celle de la permanence des Israéliens au Moyen-Orient. « Pour les deux peuples aujourd’hui, la contemplation de l’autre est un indéniable chagrin et une amertume ; mais ces antagonismes vont avoir à se rencontrer un jour, pas dans une guerre, mais comme partenaires pour faire la paix : les Israéliens et les représentants du peuple palestinien, qui sont aujourd’hui l’O.L.P. » (p. XLIV).

[voir le suivant : Lettre ouverte à une sioniste : une critique de l’apologie d’Irène L. Gendzier ‒ par Israël Shahak]