Le journal Al Akhbar du Caire (3 août 1975) rapporte sous le titre « Arrestation d’une organisation communiste en relation avec les organisations communistes du Liban et de France », l’arrestation de vingt militants, dont cinq jeunes femmes. « L’organisation communiste a pour nom “Ligue Communiste Internationaliste” et pour but le renversement du régime politique et économique du pays et l’imposition du régime communiste extrémiste “trotskyste”… L’organisation communiste était en relation avec le Groupe Communiste Révolutionnaire du Liban et la Quatrième Internationale de France… », écrit le journal cairote.

Les raisons de ces arrestations et des inculpations qui s’ensuivent sont dans la tradition très classique de tout État policier : agents de l’étranger, complot contre l’État… Ils risquent la détention à vie.

Il est nécessaire que les protestations s’élèvent contre les procès en préparation et soient adressés au président Anouar El Sadate ou par l’entremise de l’ambassade égyptienne.

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