ISRACA 5 – Introduction and Contents
This issue of the magazine of the Israeli Revolutionary Action Committee Abroad (ISRACA) is devoted to a critique of the ideological, cultural, and psychological aspects of Political Zionism.
This issue of the magazine of the Israeli Revolutionary Action Committee Abroad (ISRACA) is devoted to a critique of the ideological, cultural, and psychological aspects of Political Zionism.
The enormous apparatus of Israeli propaganda amongst Jews throughout the world now pushes the line that identification with the 'Jewish State' is the new meaning of 'Jewishness'. Since the emerging Israeli Identity has more in common with other settlers' states than with Jews, anyone who bases his identity on identification with Israel must uphold the principle of discrimination by nationality, and the placing of nationalistic morality above universal morality.
I was given the opportunity to learn that the only desirable culture was a European one, I was even persuaded at times to feel a first-class citizen, by being sent to lecture to other second-class citizens on their great fortune in helping to entrench the position of the establishment, and in creating a third-class citizenry from among the Arabs living in the country.
The whole immigration policy of Israel is discriminatory. Besides the fact that non-Jews (particularly Palestinians born in the country) have great difficulty in securing permanent residence in Israel and even more in becoming citizens, but ethnic discrimination is exercised against Jews too, according to their countries of origin.
Israel seems to do all sorts of strange things to many Jewish-American intellectuals. Nice compassionate Jewish radicals, who react quite normally to any other colonial situation, suddenly sink into sweet self-pity when Israel is concerned.
A pamphlet by the Israeli Revolutionary Action Committee Abroad (ISRACA)
Rapport du Front populaire démocratique de la libération de la Palestine sur le massacre de septembre ; Colloque sur la conception matérialiste de la question juive (Communications de Maxime Rodinson, Pierre Vidal-Naquet, Eli Lobel, Mony El-Kaim, Richard Marienstras, Abraham Serfaty, et Lettre de Nathan Weinstock)
De journal d'information sur les événements en Israël, qui dénonce le caractère sioniste de l'Etat d'Israël et proteste contre les iniquités qui en résultent, Israc va devenir davantage une revue d'approfondissement idéologique qui prépare l'étape de la lutte commune des révolutionnaires de la région.
L’offensive de septembre a confirmé la justesse des analyses critiques du FPDLP en ce qui concerne la situation intérieure de la résistance (politiquement et idéologiquement). La résistance a payé très cher l’absence de toute théorie dans sa pratique politique et militaire en Jordanie et dans le reste des pays arabes, ainsi que dans ses relations avec le mouvement de libération, les pays et les forces socialistes.
Les exposés qui ont été présentés lors d'un colloque organisé en mai 1970, à Paris, par les Amis d'Israc.
L'essentiel dont nous parlerons ce soir, autour de quoi du moins s'accrochera notre discussion, c'est en premier lieu le livre d'Abraham Léon, La conception matérialiste de la question juive.
Le livre d'Abraham Léon (La conception matérialiste de la question juive) me paraît poser trois ordres de problèmes : les problèmes proprement historiques ; la notion de peuple-classe de Léon ; et la notion qui lui est fatalement totalement étrangère : c'est la notion de culture et de civilisation.
La question qu’il convient de nous poser n’est pas tellement : « Existe-t-il ou n’existe-t-il pas un peuple juif ou une nation juive ? », mais, tout d’abord: «Existe-t-il ou n’existe-t-il pas un problème juif ? ». Il me semble évident que la réponse à cette dernière question ne peut être qu’affirmative.
Dans sa préface, M. Rodinson donnait comme exemple d'un peuple qui avait survécu depuis le XIe siècle, bien qu'englobé dans plusieurs Etats successifs, sans pour autant être un peuple-classe : celui du peuple druse. Les facteurs qui lui ont permis de survivre ne pourraient-ils valoir aussi pour le peuple juif ?
les Juifs constituent un cas, non pas exceptionnel, mais tout de même atypique : nul ne songe à « définir » les Arméniens pour savoir s'il faut qu'ils « retournent » en Arménie soviétique (où ils sont invités en permanence), s'il faut qu'ils soient révolutionnaires dans leurs diasporas respectives, ou s'ils doivent demander que la Turquie leur réserve une parcelle de territoire autonome.
Il y aurait un moment où peut-être tous les Juifs auraient pu finir ainsi par l'assimilation parce qu'il n'y aurait plus eu de pays où la vieille vie communautaire traditionnelle se soit conservée. La question juive aurait été réglée. Mais, c'est là qu'intervient le sionisme et Israël et je crois qu'effectivement c'est un facteur, un facteur parmi d'autres, un facteur important pour perpétuer le problème juif.
La démarche marxiste et l'analyse historique montrent que la totalité l'emporte sur la particularité, que donc, à l'intérieur d'une même société arabe, les communautés judéo-arabes, islamo-arabes, sont arabes.
Le concept de « peuple-classe » est un instrument d'analyse extrêmement fertile pour l'interprétation de l'histoire juive et qui mériterait d'être étendu à d'autres minorités socio-religieuses ou allogènes assumant des fonctions économiques intermédiaires au sein de sociétés précapitalistes.
Vers une nouvelle perspective (par l'Alliance communiste révolutionnaire) ; Réponse d'un camarade du Matzpen (Oded Pilavsky) à l'Alliance communiste révolutionnaire : Phraséologie de gauche sur une ligne droitière ; Lettre d'Israc adressée au Matzpen et l'Alliance communiste révolutionnaire.
While there are differences in our committee on the possible intermediate stages, we all share the belief that the final goal is the creation of a socialist revolutionary Middle East. It is within this larger framework that the national conflicts will find their solution on an internationalist basis.